8 juillet 2015
Le végétalisme a augmenté de 2,5% dans la population américaine, cependant les américains continuent à consommer 1/6 de la viande mangée sur la planète.(1) De nombreux vegans pensent que les animaux ne nous appartiennent pas pour les utiliser dans l’alimentation, l’habillement, la distraction, l’expérimentation ou pour toutes autres raisons. En passant à une alimentation basée sur les végétaux, les vegans croient en leur capacité à réduire la souffrance inutile et la mort d’innombrables animaux. En choisissant une alimentation végétale ils croient aussi en leur capacité à aider la préservation de l’environnement.(2)
Les systèmes agricoles actuels gardent souvent les animaux dans des hangars, des cages ou des abris en surpopulation, leur offrant une qualité de vie très pauvre. L’idée de participer à un système qui prive les animaux d’un exercice suffisant, de nutrition et de soleil en échange d’un repas est quelque chose que beaucoup de vegans rejettent. Les animaux ont la capacité d’expérimenter l’amour, la joie, la solitude et la peur et chaque américain carnivore est responsable pour environ 90 morts d’animaux par an. (2)
400 millions d’animaux en moins utilisés cette année pour l’alimentation !
Alors que la recherche recommande et conclut qu’une alimentation complète basée sur les végétaux est meilleure pour notre santé et pour l’environnement, certains se demandent si les lundis sans viande* sont suffisants. Approximativement 93 pourcent des gens mangent encore de la viande, cependant, la consommation de viande a subi un déclin régulier aux USA depuis 2007.
* « Meatless monday » : site qui propose une journée sans viande par semaine.
En 2007, les USA ont élevé et tué environ 9,5 milliards d’animaux pour l’alimentation. En 2014 le chiffre a chuté de 400 millions ! (3)
« Ce que cela signifie c’est que comparé à 2007, l’année dernière, un peu moins d’un demi milliard d’animaux n’ont pas été soumis à l’élevage industriel et à l’abattage industriel ; et cela malgré l’augmentation de la population américaine » explique Paul Shapiro, vice-président de Farm Animal Protection for the Humane Society of the United States. (3)
« C’est plus d’animaux que ceux qui sont utilisés pour expériences, chassés, utilisés dans des cirques, et terminent dans des refuges animaliers chaque année aux USA. » (3)
Ces dernières années ont vu d’énormes campagnes en faveur des végétaux, des alternatives à la viande et aux produits laitiers, et une conscience croissante des bénéfices sanitaires de l’alimentation basée sur le végétal. La HSUS Farm Animal Protection division a concentré ses campagnes sur la diminution de la viande. Cela dure depuis 2011 et s’amplifie. A Los Angeles, l’équipe a convaincu une académie scolaire d’adopter les « lundis sans viande » en 2012. Ce programme a fait baisser de 700.000 le nombre de repas carnés servis chaque semaine. (3)
Les « lundis sans viande » sauvent des vies animales !
« Les taux du végétarisme dans notre pays sont restés autour de 5 à 8 pourcent depuis des années. Mais le taux de réduction de la viande –chez des gens qui ne sont pas végétariens mais diminuent leur consommation animale– est ce qui alimente cette tendance. » explique Shapiro. (3)
« En fait, une étude Mintel de 2013 a découvert que, tandis que plus d’un tiers des américains achètent des alternatives à la viande comme Gardein, moins de 10 pourcent des américains s’identifient comme végétariens. En d’autres mots, le marché pour les « viandes » végétariennes est largement développé par les non-végétariens, » explique-t-il. (3)
Simplement parce que quelqu’un n’est pas 100% vegan, ne signifie pas qu’il ne fait pas de différence. Une étude récente rapporte que 36% des américains sont ouverts à une alimentation végétale, mais la plupart ne sont ni vegans ni végétariens.
Souvenez-vous que même ceux qui diminuent la viande sauvent des vies animales ! (3)
Sources :
(1) www.toprntobsn.com
(2) www.happycow.net
(3) latestvegannews.com
Cet article est publié par ce site.
Remarque : Il est plus que probable que les tendances suivent le même chemin en France et en Europe, ce qu’on peut observer à travers sites et blogs sur internet ces dernières récentes années et aussi par les informations transmises par divers médias (émissions ou articles abordant le sujet et s’amplifiant eux aussi).